Concert Orgue et Voix 2013

15 mars 2013

Interprète(s) :

Mars Pontus - Voix

Mars Pontus est l’un des rares alti de sa génération à avoir su s’imposer avec grâce et talent dans le monde musical baroque.

Après des études au centre de musique ancienne de Toulouse, il se perfectionne au centre de musique baroque de Versailles que dirige Olivier Schneebeli. Si à l’issue de ses études Marc Pontus sera sollicité par de nombreux ensembles de renom dont les Arts florissants (W Christie), le Poème harmonique (V Dumestre) ou bien encore A Sei Voci (B Fabre Garrus), c’est avec l’ensemble Doulce mémoire que dirige Denis Raisin-Dadre qu’il se fera particulièrement connaitre tant en France qu’à l’étranger et qu’il travaillera sans relache à la redécouverte du patrimoine musical de la renaissance.

Sa voix inimitable et reconnaissable entre toutes fait de lui l’un des chanteurs les plus appréciés du moment.

Jean-Christophe Revel - Orgue

Jean-Christophe Revel découvre l’orgue auprès de Jean-Marie Meignien et plus particulièrement l’orgue ancien. C’est peut-être pour cela qu’il ne cesse depuis lors de mettre en perspective musique et histoire, musiques anciennes et oeuvres de notre temps, et qu’il entreprend depuis dix ans un travail sur la transmission des répertoires et des pratiques musicales au fil des temps. L’écrivaine France David écrit d’ailleurs à son sujet qu’il « découvre l’orgue à l’issue de sa mue, noyant sans doute dans les sonorités inouïes du bel instrument d’hier sa nostalgie de l’innocence et de l’enfance envolée… ».

Il se perfectionne auprès d’Odile Bailleux. Ses études sont ainsi couronnées par un premier prix d’orgue et de perfectionnement avec une spécialisation en musique ancienne. Sous la direction de Georgie Durosoir, il consacre sa maîtrise à la tablature de B. Schmidt Le Jeune (1607). Sa rencontre avec Jean Boyer et Jean-Charles Ablitzer est également  déterminante.Concertiste apprécié de ses pairs, Jean-Christophe Revel joue auprès de James Bowman, Josep Cabré, Marcel Pérès, Eugène Green, Raphaele Kennedy… ainsi qu’avec différents ensembles (dont les Musiciens du Parnasse et ISospiranti).

Curieux de tous les genres musicaux, il travaille aussi bien dans les domaines de la musique ancienne que dans ceux de la musique d’aujourd’hui auprès de nombreux compositeurs tels que J. Lenot, E. Tanguy, R. Campo, B. Pauset, E. Canat de Chizy, G. Pesson, A. Markéas et B. Mantovani . Ses enregistrements discographiques sont régulièrement salués par la critique nationale et européenne (cinq diapasons, 9 de répertoire, quatre étoiles du monde de la musique…).

Manuel Weber - Voix

Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT / Rue Blanche), Manuel Weber interprète Shakespeare, Molière, Marivaux, Büchner, Tchekhov. Travaille entre autres avec Gilbert Rouvière, Jean-Pierre Rossfelder, Philippe Ferran. Pratique le théâtre de rue. Fonde une compagnie théâtrale en 1993 et met en scène Louison de Musset (Paris, Chartres). A partir de 1996 il travaille avec Eugène Green spécialiste du théâtre baroque. En 1999, il joue sous sa direction dans Mithridate de Racine (Paris, Avignon).

Au cinéma il joue aussi dans le film d’Eugène Green Le Pont des Arts (2004) puis enregistre avec lui Alcools de Guillaume Apollinaire (Disques Alpha) et plusieurs émissions pour France Culture dont les poésies de Stéphane Mallarmé (2008). Au Japon, il anime des conférences lectures sur la déclamation et l’acteur français au XVIIe siècle avec Julia de Gasquet (Université Waseda, Tokyo). A Tokyo (Centre culturel français) et Yokohama (Théâtre du Musée d’Art Moderne) il joue un spectacle d’après la correspondance de François Truffaut, repris à la Maison de la Culture du Japon, Paris. Il joue avec l’ensemble Amarillis (Héloïse Gaillard) dans le spectacle d’Anne-Madeleine Goulet Toute une vie. Lors de nombreux récitals il joue La Fontaine, Madame de Sévigné, Scarron, Viau, Racine, Pascal (Paris, Tours, Lyon, Uzès…).

A Dijon il travaille avec l’ensemble Les Amusemens Lyriques. Il se produit en Lettonie pour le Printemps Français (Culturesfrance) où il interprète des fables de La Fontaine (2007). Pour le Festival Jean de La Fontaine il met en scène et interprète Adonis de La Fontaine, joué avec Christine Plubeau (viole de gambe) et Claire Antonini (luth). Musée de la Chasse et de la Nature (Paris), Festes baroques (Bordeaux), Festival Baroque de Pontoise (2008).

A la Philharmonie de Luxembourg il anime une conférence sur la gestuelle baroque (2009). A Paris au Musée Cernuschi il met en scène « partir pour un départ plus beau », textes de Paul Claudel, musique originale de Régis Campo. Spectacle joué en français et en japonais. Son goût pour les grands textes l’amène à enregistrer pour France Culture des extraits d’Une histoire d’amour et de ténèbres d’Amos Oz. Réalisation Jean Couturier.

En 2009 il met en scène à Paris La fabuleuse histoire du Tour de France 1924 (www.unsoirdevelo.com), d’après Les forçats de la route d’Albert Londres. Spectacle interprété avec Antoine Romana.

A l’Université Paris 3 Sorbonne, il anime depuis 2005 un atelier de pratique théâtrale. Après la littérature du XVIIe siècle, il consacre cet atelier à Louis Calaferte et Aimé Césaire. Il conçoit et anime des ateliers pour la Maison du Geste et de l’Image de Paris. Il donne des cours de théâtre pour adolescents et jeunes adultes en situation de handicap en institut médico éducatif (IME).

Programme :

Exorde, Essai d’Exorde de J-Ch Revel /François Couperin 2′
« Les larmes de Sainct-Pierre/Imitée de Tansillio/Au Roy »

F.Couperin : Incipit de la première leçon de ténèbres pour le Mercredy 1′
« Ce n’est pas en mes vers qu’une amante abusée….. »

J-Ch Revel : Incipit Lachrymae 1′
“Henry, de qui les yeux et l’image sacrée »

F.Couperin : Quomodo 1′
« Mais le coq a chanté pendant que je m’arrête »

F.Couperin : Aleph 0,50
« Et la source déjà commençant à s’ouvrir »

B.Clouteau : Drapés d’après/fragment I 3′
« A peine la parole avait quitté sa bouche »

L.Couperin : Fantaisie pour orgue/Paris, 1654 4′
« Les arcs qui de plus près sa poitrine joignirent »

F.Couperin : Migravit Judas Sion 2,50′
« Le nombre est infiny des parolles empraintes »

B.Clouteau : Drapés d’après/fragment II 3′
« Il part, et la douleur qui d’un morne silence »

F.Couperin : Plorans ploravit in nocte 4′
« Sa vie auparavant si chèrement gardée »

B.Clouteau : Drapés d’après/fragment III 2,50′
« On voit par ta rigueur tant de blondes jeunesses »

N.Lebègue : Pange Lingua 2′
« Que je porte d’envie à la trouppe innocente »

F.Couperin : Viae Sion Lugent 4′
« Ce fut en ce troupeau, que venant à la guerre »

N.Lebègue : Pie Jesu 1′
« Pendant que le chétif en ce point se lamente »

B.Clouteau : Drapés d’après/fragment III 2,50
« Le vieillard qui n’attend une telle rencontre »

J.Lenot : Et comme la main qui monte aux yeux pour cacher des larmes trop tristes 4′
« Toutes fois il n’a rien d’une tristesse peinte »

G.Pesson : Fanfare 1′
« Toutesfois tu sais tout, tu cognois qui nous sommes »

B.Clouteau : Drapés d’après/fragment IV 5′
« Au moins si les regrets de ma faute avenue »

M.A.Charpentier : O vere, O bone Jesu 3′
“En ces propos mourans ses complaints se meurent”

B.Clouteau : Drapés d’après/fragment IV 1′
« Au point accoustumé les oiseaux qui sommeillent »

B.Clouteau : Drapés d’après/fragment V 5′